Quels sont les troubles obsessionnels compulsifs les plus fréquents ?
Les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) constituent une pathologie pathologie psychiatrique qui se manifestent par une obsession permanente entrainant des rituels quotidiens qui peuvent durer plusieurs heures. D’après les données statistiques non contestées ils toucheraient 2 à 3% de la population française et apparaissent en moyenne vers 20 ans. Des idées ou des images répétées, persistantes, non désirées et souvent anxiogènes sont les principaux éléments déclencheurs des TOC. Les psycho-pédagogues distinguent certains troubles obsessionnels compulsifs qui sont plus fréquents que d’autres. Lesquels ? Nous vous proposons de les découvrir à travers notre présente rédaction.
Les troubles obsessionnels compulsifs de propreté
Les patients de troubles obsessionnels compulsifs qui sont sous l’empire de l’obsession de propreté ont en horreur les sécrétions corporelles, les microbes, les produits toxiques, les insectes, la saleté, les contaminants environnementaux, etc. L’obsession de propreté peut se déclencher soit de façon spontanée ou soit suite à la vision d’un stimulus externe. Le cas échéant, l’agent contaminant se livre à des rituels de lavage excessifs (longue douche, lavage répété des mains) par crainte d’être contaminé ou sali. Il n’est pas rare de le voir même briquer la maison !
Les troubles obsessionnels compulsifs de l’oubli, d’erreur et de doute.
La personne souffrant de ce trouble nourrit la crainte perpétuelle d’avoir oublié de faire quelque chose et/ou de l’avoir mal fait. Les rituels qu’elle accomplit en conséquence se traduit par une vérification systématique et excessive. Elle doit vérifier par exemple plus d’une dizaine de fois si sa carte d’identité est bien rangée dans son portefeuille ou se retourner plusieurs fois chez elle pour s’assurer qu’il a bien fermé sa porte.
Les troubles obsessionnels compulsifs de malheur
Les troubles obsessionnels compulsifs de malheur sont les plus terribles des TOC fréquents qui rendent le sujet plus vulnérables. Le TOC de malheur crée dans le psychisme du patient la crainte de porter malheur ou la crainte qu’un malheur se produise. Il suffit par exemple de l’évocation d’un chiffre, de la présence d’une couleur ou d’un signe particulier pour provoquer chez le patient des catastrophes. Les obsessions de malheur sont réputés avoir un caractère religieux ou du moins spirituel. Car, on note généralement chez le patient une peur du blasphème, du sacrilège. Les obsessions de malheur provoquent des rituels conjuratoires prenant souvent la forme de répétition d’un geste. Il peut s’agir soit de toucher un objet ou une partie du corps en faisant le signe de la croix un certain nombre de fois. Il peut aussi s’agir de la répétition d’un mot ou d’arithmomanie.